SOCIETE : Les mesures sécuritaires renforcées à Niamey, les espaces publics désengorgés, la population appelée à plus de vigilance
L’exacerbation de la situation sécuritaire dans la région de Tillabéri notamment dans les localités proches de la capitale a conduit le Conseil Régional de Sécurité (CRS) à renforcer les mesures sécuritaires à Niamey. Des postes de police sont visibles au niveau des grandes agglomérations et autres points névralgiques de la ville, des unités mobiles mixtes de patrouille sillonnent les quartiers périphériques en véhicules et à motos, de jour comme de nuit. Des contrôles inopinés des véhicules sont opérés par la police nationale.
Le mois dernier, des instructions fermes sont données par le Gouverneur de la Région aux propriétaires des services de station pour y installer des caméras de surveillance. Désormais, apprend-on, la vente des produits des hydrocarbures dans des bouteilles ou bidons ne doit pas excéder 50 litres.
Au plan social, les organisations de la société civile (ONGs Association) et les structures de soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) notamment le FESPA, le Front Patriotique multiplient les actions citoyennes de sensibilisation des populations sur l’insécurité et surtout la nécessité d’une collaboration franche et sincère avec les Forces de défense de sécurité (FDS). La plateforme numérique d’information (Page Facebook) de la Police nationale partage régulièrement des informations notamment sur le démantèlement des réseaux des trafiquants tous genres tant à Niamey qu’à l’intérieur du pays. Sur les réseaux sociaux, les internautes, alerteurs, influenceurs signalent assez souvent des incidents à temps ou des comportements suspects.
L’occupation anarchique de la voie publique est strictement interdite ? Cet autre casse-tête dans les centres urbains ne sera plus qu’un vieux souvenir à Niamey. Les voies publiques sont dégagées par les marchands et autres étalages. A quelques semaines de la fête de la Tabaski, la Ville de Niamey a mis fin à la divagation et à la vente de bétail dans les rues, artères et terre-pleins sur l’ensemble du territoire communal. Selon les autorités, ces pratiques constituent une source d’insalubrité, d’accidents graves, d’embouteillages et un frein à la mobilité.
Ibrahima Adamou / Niamey Soir