NIGER : L’ennemi et ses collaborateurs en ligne désespèrent dans leur entreprise de manipulation de l’information pour déstabiliser le pays


Depuis 31 Décembre 2023, date du départ forcé et humiliant des forces occidentales (françaises, américaines, allemandes) du territoire national, l’essentiel du narratif propagé par l’ennemi et ses collaborateurs en ligne consiste à convaincre, à prouver par tous les moyens, que l’Armée nigérienne ne peut à elle seule lutter contre le terrorisme, défendre l’intégrité du territoire, sécuriser les populations ainsi que leurs biens. Dans l’ordre de ce message mensonger et désespéré de l’ennemi, la recrudescence des attaques terroristes dans la Zone du Liptako puis par extension dans les régions de Tillaberi et Diffa, est utilisée pompeusement pour manipuler l’opinion publique. Leur objectif est centré sur la déstabilisation du Niger par conséquent de stopper sa marche irréversible de reconquête de sa Souveraineté. L’ennemi et ses collaborateurs en ligne poursuivent le meme objectif dans l’espace de la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Le mode opératoire est partout le même : Il s’agit de semer le chaos et la désolation au Niger, au Mali et au Burkina Faso de manière à ce que ces pays ne servent pas de modèle à d’autres Etats africains sous le joug du néocolonialisme français et de l’impérialisme occidental. L’AES est une puissance émergente en Afrique qu’il faut par tous les moyens détruire.

Au Niger, les attaques simultanées repoussées à Diffa, les attaques terroristes dans l’Anzourou, à Fambita, Falmey, Eknewan, Garbougna (Téra), celles contre le pipeline à Konni (PS05) etc. ont servi d’arguments à l’ennemi et à ses collaborateurs en ligne pour tenter de détourner l’attention des actions de développement endogène qu’entreprennent le CNSP et le Gouvernement. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP), du projet de grande irrigation en exécution dans les huit (8) régions du pays, les prouesses du Gouvernement comme le remboursement de plus de 500 milliards de la dette extérieure au mois de juillet 2024 sur 2500 milliards hérité du régime déchu, le paiement régulier des salaires des fonctionnaires de l’Etat, le bon déroulement de l’année scolaire et académique universitaire 2024-2025, le développement du tissu industriel, la diversification des partenaires stratégiques, les exploits des FDS comme récemment à Bogou (Tillabéri) et à Gaya (Dosso), la reprise des relations de coopération technique et financière avec le FMI, la Banque Mondiale, la BAD, les résultats encourageants des offensives diplomatiques.

Dans cette entreprise de désinformation et de propagation des fausses nouvelles sur l’écosystème numérique nigérien, le but visé par l’ennemi est de dresser les populations contre le régime en place, de saper le moral des troupes déployées sur le théâtre des opérations, semer la psychose chez les populations dans les zones de conflits, d’hypothéquer le caractère républicain de l’armée. Il s’agit d’une stratégie de communication sensible et malveillante élaborée et mise en exécution contre le Niger. Le mot d’ordre est clair : Tout doit consister à faire croire que rien ne va au Niger. Pour amplifier son impact psychologique, elle s’alimente des moments des deuils observés dans le pays, des remous sociaux tels que : les grèves des travailleurs ou des enseignants contractuels, les mouvements d’humeur des populations locales, les difficultés de trésorerie ou du système bancaire national, le délestage de l’énergie domestique.

Cette de guerre communicationnelle est un autre front de bataille que tout citoyen doit prendre doit prendre très au sérieux, elle n’est pas à sous-estimer. On peut gagner la guerre par les armes et la perdre du fait d’une mauvaise communication ou d’un mauvais traitement de l’information sécuritaire. La défaite n’est pas une option. C’est un appel patriotique de combattre l’ennemi sur tous les fronts. L’ensemble des forces vives de la nation doit y faire face. Pour ce faire un comportement citoyen responsable s’impose sur la toile : ne pas relayer sur les réseaux sociaux toute information sécuritaire non vérifiée afin de stopper sa propagation, ne pas publier des photos ou des vidéos de nos soldats tombés sur le champ d’honneur, ne pas commenter des rumeurs ou les amplifier.

Ibrahima Adamou / Niamey Soir