GOUVERNANCE : Un train peut en cacher un autre dit l’adage…
Le dossier qui oppose l’Etat du Niger (le service des Douanes) et la Société Niger briques relativement à une spoliation des droits douaniers par cette société continue de faire les choux gras des réseaux sociaux par un lynchage grotesque du Premier ministre. Au vu de l’ampleur et de la grossièreté des médisances contre Ali Mahaman Lamine Zeine, l’on a l’impression que les détracteurs de la Refondation de notre pays pensent trouver un filon pour salir celui dont l’intégrité, le professionnalisme, le patriotisme et la foi sont connus de tous et ce, depuis belles lurettes.
De quoi s’agit-il précisément ?
La Douane a décelé elle-même que Niger briques a triché dans ses déclarations et ses formalités douanières à propos d’opérations de transit de cigarettes. Elle a donc décidé de redresser ce faux pour faire rentrer l’Etat dans ses droits. Cette pratique qui consiste à transiger avec les faussaires est inscrite dans les codes de toutes nos régies financières et en particulier dans le code douanier et celui des impôts.
Il est en effet fréquent d’entendre que la DGI a fait un redressement fiscal à telle ou telle société sans que cela ne fasse scandale.
Au niveau de la Douane, à partir d’un certain niveau de fraude constatée et donc du montant engagé, l’autorisation du ministre des Finances est requise pour conclure la transaction. Et c’est le cas en ce qui concerne le dossier qui oppose la Douane à Niger-Briques.
À partir d’informations à lui communiquées par le Directeur général des Douanes de l’époque, le colonel Oubandawaki et des conseils avisés qu’il avait requis, le Premier ministre avait donc autorisé la Douane à conclure avec Niger-Briques. D’où sa signature sur le document qui circule sur les réseaux sociaux. C’était en 2024.
En mars 2025, le Premier ministre avait reçu d’autres informations sur la même affaire indiquant que cette transaction lésait les intérêts de l’État.
Pour faire court, disons que ceux qui s’étaient entendus pour minorer les droits de douane se sont eux-mêmes dénoncés et c’est ainsi que le pot aux roses a été découvert.
C’est alors que le Premier Ministre avait saisi par courrier (en mars 2025) le Directeur général des Douanes pour l’instruire de reprendre la transaction avec Niger briques. Ainsi il est resté dans son souci constant de préserver en toutes circonstances les droits de l’État. Depuis lors, cette affaire est censée être réglée.
En réalité, la cabale, à la limite ridicule, contre le Premier ministre est une initiative laborieuse consistant à chercher des poux sur un crâne rasé.
Le jeu du chat et de la souris est un jeu normal entre la Douane et les importateurs ; entre les imposables et les services des impôts.
Tous les jours les services de la Douane débusquent des fraudeurs et transigent avec eux ; tous les jours les services des impôts débusquent des tricheurs et leur appliquent des redressements fiscaux.
Le scandale serait que des agents de ces services se mettent de mèche avec les tricheurs au détriment des intérêts de l’Etat.
Le Premier ministre en instruisant le Directeur général des Douanes depuis mars 2025 de reprendre la transaction avec Niger Briques prouve qu’il n’est pas avec les tricheurs.
La coalition des détracteurs de la Refondation de notre pays pense pouvoir créer une tempête dans un verre d’eau. Ils doivent à coup sûr encore attendre. Le Premier ministre n’a ni reçu de convocation de la police judiciaire encore moins en instance d’être entendu par la Cour d’État.
La levée de bois verts contre Ali Mahaman Lamine Zeine a par contre permis aux Nigériens de cerner davantage tous ceux-là qui pensent rendre réversible la marche de notre pays pour son indépendance véritable.
Niamey-Soir