ECONOMIE : Remis sur les rails de la relance économique, le Niger attire plus de partenaires, institutions financières régionales et internationales
Après plusieurs mois de réticence suivis des échanges constructifs ponctués par des évaluations des politiques publiques mises en œuvre dans le pays, la marche souverainiste amorcée par le peuple nigérien réussit à convaincre la Banque mondiale à travers la relance « d’une coopération souveraine assumée ». Ainsi, un accord de financement de 240 milliard FCFA est signé début juin 2025 par le Gouvernement et la Banque Mondiale pour un projet géostratégique axé sur l’intégration et la connectivité du Sud-Niger (PICSN). En 2024, la même institution internationale de financement reconnait que l’économie nigérienne a connu une progression d’un taux de 8,4 %, contre 2 % en 2023 principalement grâce à la gestion rationnelle des ressources pétrolières.
En début d’année 2025, le Fonds Monétaire international (FMI) félicite le Niger pour sa performance économique grâce « aux réformes audacieuses mises en œuvre par le gouvernement dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance ». Dans la foulée, la BOAD accorde un emprunt de 50 milliards de FCFA à la Société nigérienne de banque (SONIBANK) à travers l’Etat du Niger. Pour sa part, la Banque Africaine de Développement (BAD) soutient le Projet de Grande Irrigation en cours dans le pays. Le 25 juin dernier, par la voix de son Directeur régional Afrique M. Hammad Hundal, la banque Islamique de développement (BID) s’engage à soutenir « la vision globale développement du Niger telle que définie dans le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP) ». Au même moment, M. Olai Voionmaa le chargé d’Affaires par intérim de la délégation de l’Union Européenne basé à Niamey a exprimé au Gouvernement la disponibilité de son institution à « tourner la page pour aller de l’avant et établir une bonne relation entre le Niger et l’Union Européen ». Des agences onusiennes, on retiendra que le PNUD a salué l’engagement des autorités nigériennes à promouvoir « un développement durable et inclusif ». En Mai dernier, des consultations officielles se sont tenues à Bamako en les chefs de la diplomatie des pays de l’AES et le Président de la Commission de la CEDEAO.
Dans la même lancée, le CNSP et le Gouvernement continuent à œuvrer pour promouvoir l’émergence de l’élite nigérienne à l’international. Des compétences nigériennes font actuellement honneur au pays à l’étranger et ce à des postes électifs importants. Mars 2025, l’on rappelle l’élection du Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou au Conseil de la FIFA après la validation de sa candidature par la Confédération Africaine de Football (CAF) ; Avril 2025, la réélection à l’unanimité de M. Idé ISSAKA à la Présidence de l’Union Africaine de Taekwondo (African Taekwondo Union – AFTU) lors de l’Assemblée Générale Élective tenue à Addis-Abeba, en Éthiopie ; Juin 2025, élection de notre compatriote Dr Oumaria Mamane au Comité onusien sur la protection de tous les travailleurs migrants et les membres de leur famille puis récemment l’élection de notre compatriote M. Almoustapha Garba au Secrétariat Exécutif de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte.
La refondation en marche !
Mohamed Ibrahim / Niamey Soir